23 mars 2009
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16:33
Non, malgré la crise que nous traversons, le capitalisme n'est pas mort. Les tenants d'un libéralisme débridé poursuivent leur chemin comme si de rien n'était.
Un grand groupe pétrolier va supprimer 500 emplois dans le Nord de la France alors qu'il vient de réaliser un bénéfice record en 2008 de près de 14 milliards €.Un grand manufacturier va lui aussi fermer plusieurs usines en France, jetant à la rue près de 1600 personnes quand des profits significatifs ont ponctué l'exercice de l'année passée. On annonce aujourd'hui la fermeture, dans le Sud Ouest, de l'usine d'un groupe américain (qui réalise lui également des bénéfices) dans le secteur de la chimie, au motif de ne pas aggraver la crise économique aux Etats Unis (on préfère fermer en France). Et de surcroît, les stocks options ont toujours cours dans le secteur le plus aidé de notre Pays, celui de la finance.
A travers ces quelques exemples, chacun peut comprendre qu'on est encore loin de rompre non seulement avec le système économique dominant mais également avec les pratiques des grands patrons, pratiques que condamnent les peuples qui souffrent le plus des conséquences de cette crise.
Aux mots (on aurait peut être pu l'orthographier différemment) doivent suivre rapidement des actes : un contrôle plus stricte de la finance mondiale et des sanctions par le FMI, la fin des paradis fiscaux, un rôle accru de la BCE, une législation française claire sur les rémunérations des grands patrons (comme aux Pays Bas), ...
Voilà quelques idées simples dont je ne pense pas qu'il faille des siècles pour les mettre en oeuvre. Sauf à ne pas vouloir réellement réformer ce système !
Un grand groupe pétrolier va supprimer 500 emplois dans le Nord de la France alors qu'il vient de réaliser un bénéfice record en 2008 de près de 14 milliards €.Un grand manufacturier va lui aussi fermer plusieurs usines en France, jetant à la rue près de 1600 personnes quand des profits significatifs ont ponctué l'exercice de l'année passée. On annonce aujourd'hui la fermeture, dans le Sud Ouest, de l'usine d'un groupe américain (qui réalise lui également des bénéfices) dans le secteur de la chimie, au motif de ne pas aggraver la crise économique aux Etats Unis (on préfère fermer en France). Et de surcroît, les stocks options ont toujours cours dans le secteur le plus aidé de notre Pays, celui de la finance.
A travers ces quelques exemples, chacun peut comprendre qu'on est encore loin de rompre non seulement avec le système économique dominant mais également avec les pratiques des grands patrons, pratiques que condamnent les peuples qui souffrent le plus des conséquences de cette crise.
Aux mots (on aurait peut être pu l'orthographier différemment) doivent suivre rapidement des actes : un contrôle plus stricte de la finance mondiale et des sanctions par le FMI, la fin des paradis fiscaux, un rôle accru de la BCE, une législation française claire sur les rémunérations des grands patrons (comme aux Pays Bas), ...
Voilà quelques idées simples dont je ne pense pas qu'il faille des siècles pour les mettre en oeuvre. Sauf à ne pas vouloir réellement réformer ce système !